MONKEYPOX
Informations - Prévention - CAT
- Avis du HCSP relatif aux mesures de prévention vis-à-vis de l’infection à Monkeypox virus (08/07/2022)
Mesures de prévention en milieu de soins :
- respect des précautions standards
- port de gants
- appareils de protection respiratoire de type FFP2 (avec réalisation d’un fit-check et changement toutes les 4 heures)
- surblouse à manche longue, lunettes de protection systématiques
- hygiène des mains : solution hydro-alcoolique et/ou lavage simple des mains si souillures.
Tous les équipements de protection individuelle (EPI) doivent être mis en place avant d'entrer dans la chambre du patient et doivent être jetés avant de quitter la chambre d'isolement.
Si un patient encore contagieux décède, le personnel funéraire prend pour la manipulation du corps les mêmes précautions que celles prescrites pour le personnel soignant ;
Les précautions complémentaires doivent être maintenues jusqu’à décrustation de l’ensemble des lésions cutanées et cicatrisation complète.
Les personnels soignants amenés à intervenir au domicile de personnes malades doivent respecter les mêmes précautions que celles recommandées en milieu de soins.
- respect des précautions standards
- port de gants
- appareils de protection respiratoire de type FFP2 (avec réalisation d’un fit-check et changement toutes les 4 heures)
- surblouse à manche longue, lunettes de protection systématiques
- hygiène des mains : solution hydro-alcoolique et/ou lavage simple des mains si souillures.
Tous les équipements de protection individuelle (EPI) doivent être mis en place avant d'entrer dans la chambre du patient et doivent être jetés avant de quitter la chambre d'isolement.
Si un patient encore contagieux décède, le personnel funéraire prend pour la manipulation du corps les mêmes précautions que celles prescrites pour le personnel soignant ;
Les précautions complémentaires doivent être maintenues jusqu’à décrustation de l’ensemble des lésions cutanées et cicatrisation complète.
Les personnels soignants amenés à intervenir au domicile de personnes malades doivent respecter les mêmes précautions que celles recommandées en milieu de soins.
- MONKEYPOX : STRATEGIE DE VACCINATION POUR LES PERSONNES CONTACT A RISQUE ET PRECISIONS SUR LA CONDUITE A TENIR POUR LES CAS ET LES CONTACTS (Document de la DGS en date du 3 juin 2022)
La HAS recommande que la vaccination réactive se déroule préférentiellement dans les 4 jours suivant l’exposition à risque (jusqu’à 14 jours maximum). Les personnes contacts à risque sont identifiées par les ARS dans le cadre des investigations réalisées autour des cas probables et confirmés de Monkeypox (et en lien avec les équipes d’hygiène et de santé au travail pour les personnes contacts à risque en milieu de soins). Des personnes contacts à risque non identifiées dans le cadre du contact-tracing peuvent également solliciter une vaccination et se voir proposer cette vaccination après un avis médical spécialisé. Le vaccin mis à disposition pour ces personnes est actuellement la spécialité IMVANEX®.
L'HAS et la DGS précisent que pour les personnes ayant bénéficié d’une vaccination antivariolique avec un vaccin de 1ère génération avant 1980 et répondant à la définition de contacts à risque, l’administration d’une seule dose de vaccin est suffisante (hors immunodépression)
- Monkeypox : vacciner les adultes et professionnels de santé après une exposition à la maladie : Avis de l'HAS en date du 24 mai 2022
Article du VIDAL.fr
- sur les vaccins contre la variole IMVANEX et JYNNEOS : protocole d'utilisation en postexposition au virus Monkeypox
- sur les conditions de la vaccination
- Santé Publique France (25/05/2022) : définition des cas suspects, probables et confirmés - Définition des cas contacts chez les professionnels de santé
NB : lors des soins médicaux et paramédicaux, un contact est défini comme à risque si le soin s'est effectué sans gants et sans masque FFP2
Une vaccination post-exposition avec un vaccin de 3e génération doit être proposée aux personnes adultes contacts à risque. Il doit être administré idéalement dans les 4 jours après le contact à risque et au maximum 14 jours plus tard selon le schéma recommandé par la HAS (...) Il est recommandé aux personnes contacts à risque de surveiller deux fois par jour leur température pendant 3 semaines après le dernier contact à risque avec le cas probable ou confirmé, la fièvre signant le début de la contagiosité et étant plus précoce que l’éruption. En cas de fièvre ou d’éruption, les personnes-contacts à risque ne doivent pas se rendre chez leur médecin ou aux urgences mais sont invitées à appeler le SAMU centre 15. Les bénéfices de cette surveillance sont de pouvoir mettre en place des mesures barrières dès le début de la fièvre (isolement, masque) mais aussi de pouvoir bénéficier plus vite d’un test diagnostique si cela s’avère nécessaire et d’une prise en charge en cas de positivité.
Avis du HCSP du 24 mai 2022 relatif à la conduite à tenir autour d’un cas suspect, probable ou confirmé d’infection à Monkeypox virus
Dans cet avis, il est fait mention des mesures de précaution/prévention à mettre en place dans le cadre de la prise en charge d’un éventuel cas suspect ou confirmé en établissement de santé :
Respecter les précautions standard et les précautions complémentaires applicables devant toute émergence infectieuse à la phase initiale : précautions de type « AIR » associées à des précautions de type « CONTACT ».
- porter un appareil de protection respiratoire (APR) de type FFP2 devant respecter la norme EN 149. Son efficacité (étanchéité au visage) doit être évaluée par un fit check (le fit test sera effectué au préalable selon les préconisations de l’INRS);
- associer au port de l’APR une protection oculaire par lunettes;
- porter des gants à usage unique non stériles en cas de contact avec les lésions cutanées ou muqueuses;
- porter une surblouse à usage unique de protection de la tenue du professionnel de santé, et un tablier en cas de contact rapproché et de soins « mouillants » de type toilette (ou de préférence une surblouse étanche et couvrante) ;
- porter un appareil de protection respiratoire (APR) de type FFP2 devant respecter la norme EN 149. Son efficacité (étanchéité au visage) doit être évaluée par un fit check (le fit test sera effectué au préalable selon les préconisations de l’INRS);
- associer au port de l’APR une protection oculaire par lunettes;
- porter des gants à usage unique non stériles en cas de contact avec les lésions cutanées ou muqueuses;
- porter une surblouse à usage unique de protection de la tenue du professionnel de santé, et un tablier en cas de contact rapproché et de soins « mouillants » de type toilette (ou de préférence une surblouse étanche et couvrante) ;
Réaliser une hygiène des mains par friction hydro-alcoolique à chaque opportunité lors de soins et avant d’entrer et de sortir de la chambre du patient.
Désinfecter l’environnement du patient (sols, surface) par un protocole à jour et validé utilisant des détergents/désinfectants normés et validés par l’établissement de prise en charge du patient.
Appliquer en sus les règles d’hygiène suivantes :
- Confinement et élimination corrects des déchets contaminés (par exemple, pansements) conformément aux directives spécifiques à l'établissement pour les DASRI. Cela doit également s’appliquer aux croûtes des lésions cutanées.
- Précautions lors de la manipulation du linge souillé (literie, serviettes, vêtements personnels) pour éviter tout contact. Le linge souillé ne doit jamais être secoué ou manipulé d'une manière susceptible de disperser des particules infectieuses. Les articles de vêtements ou de linge potentiellement infectés doivent être placés dans un sac hydrosoluble, scellé ou attaché et placé à l'intérieur d'un sac imperméable pour le transport vers la blanchisserie selon la filière organisée et validée par l’établissement.
- Prudence lors de manipulation et de l’élimination des matériels de soins aux patients afin d’éviter la contamination de la peau et des vêtements.
- Vérification que tout matériel utilisé a été nettoyé et désinfecté de manière appropriée.
- Confinement et élimination corrects des déchets contaminés (par exemple, pansements) conformément aux directives spécifiques à l'établissement pour les DASRI. Cela doit également s’appliquer aux croûtes des lésions cutanées.
- Précautions lors de la manipulation du linge souillé (literie, serviettes, vêtements personnels) pour éviter tout contact. Le linge souillé ne doit jamais être secoué ou manipulé d'une manière susceptible de disperser des particules infectieuses. Les articles de vêtements ou de linge potentiellement infectés doivent être placés dans un sac hydrosoluble, scellé ou attaché et placé à l'intérieur d'un sac imperméable pour le transport vers la blanchisserie selon la filière organisée et validée par l’établissement.
- Prudence lors de manipulation et de l’élimination des matériels de soins aux patients afin d’éviter la contamination de la peau et des vêtements.
- Vérification que tout matériel utilisé a été nettoyé et désinfecté de manière appropriée.
Respecter les procédures validées et en place dans l’établissement pour la détergence et la désinfection des surfaces dans l'environnement de soins aux patients.
Tout désinfectant hospitalier enregistré auprès de l'ANSM actuellement utilisé par les établissements de santé peut être utilisé ; suivre les recommandations du fabricant (concentration, temps de contact…).
Tout désinfectant hospitalier enregistré auprès de l'ANSM actuellement utilisé par les établissements de santé peut être utilisé ; suivre les recommandations du fabricant (concentration, temps de contact…).
Identifier précocement les personnes contact à risque en lien avec :
- l’ARS et les Centres d'appui pour la prévention infections associées aux soins (Cpias) pour les contacts communautaires,
- les équipes opérationnelles d’hygiène (EOH) et de santé au travail (SST) pour les contacts en milieu de soins.
- l’ARS et les Centres d'appui pour la prévention infections associées aux soins (Cpias) pour les contacts communautaires,
- les équipes opérationnelles d’hygiène (EOH) et de santé au travail (SST) pour les contacts en milieu de soins.
Lever les mesures si le cas suspect ou possible n'est pas confirmé.
Remarque : les personnels de santé présentant des antécédents de vaccination sont partiellement protégés des formes graves
Le MonKey Pox Virus : Etat des connaissances
Diaporama de la Coordination Opérationnelle du Risque Epidémique et Biologique (COREB)